Après avoir décroché son baccalauréat, plusieurs questions tracassent les pensées de tout étudiant. Des questions relatives au seuil de présélection fixé ultérieurement par les écoles supérieures, et d’autres correspondantes au choix entre les concours qu’ils vont passer surtout que la majorité d’eux coïncident dans la même date.

D’une part des connaissances bien consolidées et renforcées sont une nécessité fondamentale pour la réussite de tout concours. D’autre part, une bonne orientation aidera tout étudiant d’avoir une vision assez claire, une vision qui leur permettra de tracer leur propre chemin.

Ayant passé avec succès son concours et accédé à une école de renommée, un nouveau problème se pose face aux étudiants qui viennent de découvrir un monde qui leur paraît ambivalent, ambigu et énigmatique.

Un problème qui se résume dans un seul mot qui est l’intégration. Les étudiants trouvent que l’intégration dans la vie estudiantine universitaire est assez difficile. Une nouvelle pédagogie d’enseignement, une méthodologie modulaire qui se repose sur l’auto-formation : chose pas évidente surtout que la majorité de ces étudiants pendant leur parcours scolaire font recours au cours de soutien pour renforcer leurs connaissances et pour se préparer aux contrôles continus. Or, à  ce niveau ils sont chargés d’effectuer des recherches, des exposés, des présentations orales ainsi qu’élaborer des projets en se basant sur leur propre savoir faire.

Autre point qui tergiverse cette insertion, c’est l’effectif des nouveaux étudiants admis. Un surplus dans l’effectif est dû principalement au programme d’urgence mis en vigueur dès l’année universitaire 2009. Ce surplus influence négativement  le contact étudiants-professeurs, surtout que ces derniers ne peuvent pas connaître l’ensemble des étudiants d’une même promotion et par conséquence identifier leurs besoins ainsi que leurs attentes. D’où la diminution du contact entre les deux piliers fondateurs de l’univers estudiantin.

Néanmoins, le monde universitaire marocain suit par excellence la modalité d’enseignement francophone, ce qui traduit l’officialité de la langue française pour l’ensemble des matières enseignées. Alors que ce procédé ne présente non seulement un changement mais une mutation radicale dans le mode d’apprentissage. Etant habitués à un jargon bien identifié et ayant une formation au sein des établissements public, la majorité des étudiants trouvent des difficultés à maitriser le discours et les explications présentées par les professeurs, ce qui réduit leurs compréhensions et leurs assimilations du contenu du cours exposé.

L’existence des problèmes relatifs à l’intégration de ces jeunes étudiants dans la vie universitaire, n’empêche pas de trouver une ou plusieurs solutions qui remédieront à cet obstacle temporaire. Etre apte à s’adapter à tout changement fréquent, consolider ses connaissances, son savoir faire, son savoir vivre, son savoir être et bien sûr oser dans le bon sens représentent les facteurs clés qui conduisent vers une intégration assez aisée dans le monde universitaire.