J’ai aimé cette expérience d’orientation racontée par un ingénieur Marocain de l’ENSIAS. Ce qui m’a plu surtout c’est qu’elle décrit la situation de pas mal d’élèves. Je vous laisse avec le récit, bonne lecture!

” Mon expérience d’orientation scolaire est chaotique. A la fin du collège j’avais choisi l’option « Economie » juste parce que l’administration nous a promis quelques ordinateurs pour cette option (Un ordinateur en 1992 c’était quelque chose !). J’avais du changer mon orientation vers « Sciences » plus tard sur conseil d’un enseignant que j’avais rencontré par hasard dans la rue. Une année plus tard je choisis les sciences mathématiques car «Al Mowajjih» nous avait dit que l’option était destinée aux bons éléments en maths et en physiques.
Je me suis retrouvé après le bac aux classes préparatoires juste parce que les meilleurs étudiants «Sciences Maths» devaient naturellement y aller. Le choix de l’ENSIAS s’est fait aussi pour des considérations de classement.

Jusque là mes ambitions, mes motivations et mes passions ont très peu influencé mes choix d’orientation.
Après l’Ecole d’Ingénieurs, j’ai dû revoir mon processus de prise de décision, autrement, Dieu seul sait où j’aurais fini ! Pour contourner les données floues ou incomplètes sur les études supérieures ainsi que sur le financement, j’ai dû
déployer beaucoup d’efforts et être supporté par des amis et collègues.”

Tiré du livre “guide des études supérieures pour l’ingénieur” page 3  – Mohamed Wail Aaminou-