Les classes préparatoires vous ouvrent beaucoup de perspectives, mais beaucoup les redoutent. En effet, elles sont conçues comme un véritable parcours du combattant, avec une sélection ardue et un rythme de travail élevé. Mais c’est une opportunité à décrocher, avec une préparation régulière et un esprit volontariste.

Anas Asafir, actuellement étudiant à l’EMI, école qu’il a intégré via les classes préparatoires scientifiques -Interviewé par Fedwa Bouzit- nous parle de son expérience.

- Qu’est ce qui vous a décidé à opter pour les classes préparatoires ? Quelle utilité espériez-vous en tirer pour votre cursus ? 

Depuis que j’étais tout petit, j’avais un penchant pour la science et la technologie. Tout le monde sait que la meilleure voie pour les grandes écoles ce sont les classes préparatoire scientifiques. J’étais un peu hésitant avant de les intégrer, mais j’ai fini par trancher après une bonne durée de renseignement et de collecte d’informations, j’ai également demandé l’avis d’anciens étudiants.

- Quelles étaient vos premières impressions quant au programme et au rythme de travail ?

Sera soit un pur génie soit un malhonnête celui qui vous dira qu’il n’a pas rencontré des difficultés à se synchroniser avec le rythme des cours au sein des CPGE. Ces difficultés résident principalement dans la quantité du savoir transmis, la cadence de cette transmission et les hautes performances exigées par le corps professoral.

- Comment avez-vous réussi à trouver vos marques ?

Pour pouvoir surpasser ces difficultés, chacun doit trouver la méthode qui lui correspond et l’adopter. La mienne était d’être pragmatique, c’est-à-dire de ne me concentrer et de ne travailler que sur ce qui était susceptible de tomber le jour de l’examen, de prioriser (commencer par le plus important) ; et surtout de garder l’esprit calme, serein et logique.

- Quels sont les tests que vous avez passé et comment les avez-vous préparé ?

J’ai passé les épreuves du CCP (Concours Commun Polytechnique) en tant que candidat officiel à Rabat, et bien évidemment le CNC (Concours National Commun) que j’ai préparé par étapes : Tout d’abord il faut bien maîtriser ses cours, puis ensuite s’attaquer aux anales des concours respectifs (chaque concours opte généralement pour une philosophie différente).

- Après les classes préparatoires, quelles perspectives se sont offertes à vous ?

J’ai reçu la nouvelle de ma réussite au CNC avant de passer les oraux des concours français, j’ai eu un classement qui me permettait de choisir l’école que je veux, avec presque toutes les filières. Alors, j’ai décidé de rester aux Maroc et d’intégrer l’École de mon choix.

Fedwa Bouzit, Agadir