Sara Mountir en quelques mots ?

Une fille calme et cool, on me dit toujours que je cache des mystères, mais non, je préfère écouter plus que parler, c’est tout !

Tu as obtenu une moyenne générale de 18.16 au bac en l’an 2014 ce qui t’as permis d’être classée première au niveau national dans la branche de Science de Gestion Comptable ; qu’est-ce que ça t’a fait d’être majorante de ta promotion ? 

Je voudrais d’abord mentionner que je ne me souciais pas du tout d’avoir un classement national tout au long des deux années du bac, mais ce que j’étais vraiment prête à avoir à tout prix c’était la mention très bien. Il est vrai que mes professeurs me parlaient tout le temps d’un « classement national » et que cela dépendait de ma volonté avant tout. C’était vraiment un coup de pouce pour moi, et ça m’avait encouragé à travailler davantage.

Je n’oublierais jamais à quel point j’étais heureuse au moment où l’on m’avait annoncé mes résultats, à tel point que j’avais pleuré de joie. Ce qui m’avait réjouis encore plus c’étaient les messages que je recevais sur facebook ou twitter parfois de personnes que je ne connaissais pas et qui me félicitaient et m’encourageaient, et me remerciaient parfois d’avoir représenté leur région !

Est-ce que tu as toujours été une bonne élève à l’école ; depuis toute petite ?

Oui, j’affirme ceci, avec modestie, j’étais toujours parmi les premiers de ma classe.

Et que fait Sara aujourd’hui ?

Je suis étudiante en classes préparatoires, économie et commerce option technologique.

C’était justement ça que tu comptais faire, Ou bien ce fut un choix de la ‘dernière minute’ ?

C’était un choix parmi d’autres bien sûr.

Qu’est-ce que tu souhaites faire plus tard dans tes études ; et quel est ton projet d’avenir ?

En fait, je compte avoir mon master en « Management and Public Affairs » que seulement un nombre restreint d’écoles françaises offrent, sinon je poursuivrais mes études ici au Maroc dans une grande école de commerce.

Parles nous un petit peu de tes méthodes de révisions ? (travail en groupe, fiches de révisions, cours de soutien, retenir les cours en classe, rester à jour, travail régulier…)

J’avoue que j’avais du mal à rester toujours à jour, parce que je ne voulais surtout pas rater ma vie de lycéenne ! mais en même temps j’essayais de me rattraper en travaillant dur. J’avais préparé un emploi de temps typique que j’essayais de suivre à la lettre pendant toute l’année du bac. En plus des cours de soutien auxquels je m’étais inscrite, et je consacrais à la révision environ deux heures et demie par jour.

A quel moment de l’année tu t’étais sérieusement mise au travail ?

C’était un travail régulier, dès le début de l’année sauf pour certaines matières.

Comment as-tu réussi à affronter le stress et la panique qui, généralement, surgissent à l’approche de l’examen national du baccalauréat notamment pendant la période des révisions ?

Je dis toujours qu’on ne surmonte pas le stress, mais on y résiste ! Les deux dernières semaines avant l’examen étaient décisives, j’examinais avec quelques amis notre aptitude à répondre aux examens des années précédentes, et à chaque fois que nous étions bloqués, nous paniquions. Mais on a pu résister, puisque à chaque fois qu’on paniquait on fermait nos livres et cahiers et on faisait une pause.

Qu’en est-il des distractions tels : les réseaux sociaux, l’ordinateur, la télévision, le portable etc… ; est ce que tu résistais à la tentation ou bien tu te laissais emporter ? 

Je résistais bien sûr. Je préférais la télévision, je regardais des films de temps à autres pour me distraire et détendre pendant mes pauses.

Est-ce que ton entourage et le contexte familial ont eu un impact sur tes études et ta réussite ou bien c’est ta volonté et tes efforts personnels qui ont portés leurs fruits en premier lieu ?

Mon père, vu sa profession, est souvent absent. Ma mère fait de son mieux pour jouer les deux rôles, le sien et celui de mon père, et elle ne se souciait jamais de moi et de mes études. De toutes les manières, je ne voulais jamais qu’elle le fasse.

Y’a-t-il quelque chose que tu aimerais voir évoluer, changer voire même disparaître dans le système éducatif marocain ?

Si on n’a pas un classement digne de respect au niveau mondial en ce qui concerne l’éducation, c’est certainement parce que quelque chose cloche. Certes les élèves ont la volonté, mais il n’y a pas assez d’encouragements en l’occurrence.

Pour finir cette interview, quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux bacheliers actuels qui veulent décrocher leur bac avec une bonne note ?

- Primo, sachez qu’il n’est jamais trop tard pour travailler, ayez donc confiance en vous et en vos compétences.

- Tâchez de bien organiser votre temps, ceci est la meilleure solution à tous vos problèmes.

- Fixez-vous des objectifs bien précis. Ceci vous motivera énormément et vous poussera à travailler plus.

- Pensez à évaluer vos compétences de temps à autres pour connaitre vos points forts ainsi que vos lacunes.

- Faites beaucoup d’exercices, surtout dans les matières scientifiques, consacrez également du temps pour refaire les anciens examens des années précédentes.

- Demandez conseil à vos enseignants, même si vous trouvez l’information dont vous avez besoin ou la réponse à vos questions dans des livres .

- N’hésitez pas à prendre des notes pendant les cours, c’est primordial !

-Enfin, vous devez avoir des loisirs, je ne parle pas de Facebook et des autres réseaux sociaux mais d’activités sportive, par exemple. Personnellement, je suivais des cours de musique et j’étais une bonne nageuse.

Je vous souhaite bonne chance et bon courage.

L’équipe 9rayti.com te souhaite Bon Courage à toi aussi Sara, et nous te remercions pour le temps que tu as consacré à cette interview.