L’année scolaire touche presque à sa fin, au moins pour les bacheliers. Nous sommes dans les derniers jours où les élèves au baccalauréat se préparent à se lancer dans l’aventure de la préparation de l’examen national. Certains élèves auraient bien commencé depuis le début de l’année scolaire, d’autres attendent que ça devienne « chaud » et d’autres, s’abstiendront peut-être de préparer.

Le but commun partagé par tous les bacheliers, c’est d’avoir son baccalauréat, plus précisément : l’avoir avec mention « très bien », chose presque indiscutable pour beaucoup d’élèves.

Fixer la barrière plus haut :

Par force des choses, on a appris depuis l’enfance à être classés selon nos notes obtenues durant le cursus scolaire : le plus nul en classe c’était celui qui capitalisait sur des zéro et des notes très basses, alors que les meilleurs étaient assis devant et obtiennent les meilleurs scores auprès des professeurs.

Au bout des années, lorsqu’on devient bachelier, on est aussi prisonnier des mêmes mécanismes : « je ne suis et je ne serais bon que si j’obtiens de très bonnes notes» et donc chacun se concentre uniquement et seulement sur les  bonnes notes.

Mais très rares sont ceux qui se posent des questions de ce qu’ils feraient avec très bonne note au baccalauréat. La réponse régulière qu’on obtient de la part des bacheliers est celle-là : «j’attends d’abord que j’obtienne mon baccalauréat, après je décide de ce que je ferais avec » et bien ça ne marche pas comme ça.

Que faire de son baccalauréat n’est pas seulement une question de concours, seuils, liste des admis dans une école…etc. Mais c’est aussi une question de vision, et de projet personnel et professionnel.

C’est là qu’on aimerait adresser ces 3 conseils (pas moins importants que la préparation du national) aux bacheliers :

Décidez-vous maintenant sur ce que vous voulez devenir au futur, pas à la dernière minute :

Beaucoup de bacheliers se battent pour trouver la motivation qui permet de travailler plus, préparer plus et éventuellement avoir plus de notes. Cette motivation ne vient pas au hasard, elle ne s’achète pas, mais elle s’acquiert avec le « rêve », oui il faudra rêver !

Il ne s’agit pas de s’asseoir et faire de la philosophie au coin de sa chambre, mais plutôt de traduire en actions concrètes ce que l’on veut devenir d’ici quelques années. Si l’on veut devenir chirurgien, professeur ou électromécanicien… il faut s’y visualiser, si on veut devenir un ingénieur informaticien il faut s’y imaginer quand-même ! On ne peut pas être motivé s’il n’y a pas de quoi se motiver.

Profitez du moment actuel et réfléchissez à votre raison d’être, qu’est-ce qui vous rendrait heureux comme métier ? Vous êtes patrons de votre sort, personne ne peut et n’a le droit de décider pour vous.

Il n’y a aucune formule magique, chacun a sa façon de faire :

Beaucoup d’élèves nous posent cette question : « quel est le secret pour être bien préparé au baccalauréat ? », bonne nouvelle : il n’y a aucune méthode précise à suivre pour assurer au baccalauréat, on a insisté sur ce point dans nos articles précédents pour dire que chacun doit se sentir à l’aise durant sa préparation, non pas se forcer de ressembler aux autres.

Organisez-vous selon vos préférences (préparer seul ou en groupe, durant le jour ou tard la nuit, lire et résumer ou prendre le tout…etc.) chacun doit se débrouiller pour trouver sa façon de faire, puis se mettre au travail.

Cependant, faites attention aux tendances extrémistes : nuits blanches sans sommeil, de longues heures de révision acharnée sans aucun repos, un régime alimentaire déséquilibré, les lieux de révision inadaptés…etc. Révisez à la façon la plus efficace selon vous, évitez les choix extrêmes pour votre révision.

Inspirez-vous surtout des personnes ayant réussi leurs examens auparavant, demandez leurs conseils et chercher à connaître comment ils ont procédé.

Le bon moment pour commencer c’est maintenant :

Oui maintenant, en lisant cet article allez immédiatement vider votre bureau et prenez un stylo et une feuille, notez  les matières principales sur lesquelles va porter l’examen, désignez un ou 2 chapitres à réviser ces 2 jours qui viennent, commencez petit pour finir grand.

Se casser la tête sur des questions banales telles que “c’est déjà trop tard pour moi” serait une perte de temps pour le moment!

Rester bloqué derrière le mythe du « bon moment » ne va que vous faire perdre du temps, il n’y a pas de moment plus adéquat qu’un autre. Profitez de la minute où vous êtes, faites le premier pas et enchaînez.