Enfin ! Fin des études au lycée ! J’ai obtenu mon bac ! Si heureux de l’avoir eu… mais…que faire après ?? Voilà la fameuse question qui occupe la pensée de tout bachelier marocain, une question qu’on doit y penser et s’y prendre assez tôt pour pouvoir choisir la bonne filière et déterminer le meilleur chemin à suivre et que, malheureusement, beaucoup d’élèves ne se posent qu’après l’obtention de leur bac, une fois cette feuille en poche, on se retrouve perturbé et égaré !

Que faire après le bac au Maroc ?

Tout le monde veut être ingénieur, médecin, grand cadre,…etc. (ce qui est légitime) alors que ça ne pourra sûrement pas être réalisé. Bacheliers ! il ne suffit pas de rêver, il faut être réaliste et intelligent, il faut savoir choisir sa formation selon ses capacités et ses points forts,selon ses désirs et intérêts, je ne dis pas que le faite d’être ingénieur ou médecin est impossible ou difficile non, pas du tout, mais parfois « des études en droit» peuvent être mieux ! « un choix de CPGE ou écoles d’ingénieurs » peut être mortel ! Vous détruire votre futur, vous causer du mal et vous perdre des années qu’il fallait gagner et pour une simple raison : « que vous n’étiez pas du genre matheux/physiciens, que vous n’étiez pas si conscient pour pouvoir choisir le domaine qui vous convient le plus, dans lequel vous pouvez être meilleur et avoir un bon rendement ! ».

Je ne dis pas n’importe quoi mais c’est d’après des expériences vécues ! je connais pas mal de gens qui ont été meilleurs de leurs classes à l’époque, et qui ont fini par être exclus de leurs écoles sup après avoir passer 1 ou 2 ans! Et c’est toujours du à leurs mauvais choix. La plupart des élèves n’arrivent pas à faire des choix judicieux et réalistes, et le vrai problématique qui se pose ici, c’est le manque d’informations et l’absence d’orientation dont souffre le système éducatif marocain. Manque d’information : après avoir réussir leur bac et avoir décroché ce précieux sésame, les élèves ne savent plus ou aller, plusieurs étudiants se lancent dans des projets d’études inadéquats et empruntent ainsi la mauvaise voie. (y a même ceux qui font leur choix sans même savoir s’il existe de réels débouchés).

Il faut qu’il y ait des séances d’informations annuelles dans les écoles et lycées, surtout dans les premières années, organisées par des Conseillers et même par des élèves de sup, sous une stratégie d’information et d’encadrement, pour aider ces élèves à déterminer leurs choix très tôt, comme ça il peuvent opter pour telle ou telle filière et travailler pour aboutir leurs objectifs et faire tel ou tel domaine. Ce manque d’informations et cet arrière-plan flou des écoles post-bac entraîne chez ces élèves un manque de volonté et de motivation.

Absence d’orientation : il est remarquable que cet absence provoque un vide scandaleux chez les élèves qui se trouvent après obligés à subir les choix personnels de leurs parents ou victimes de choix hasardeux ! Il faut que ces hommes ; toujours absents ; conseillers chargés d’orientation soient actifs et toujours en contact avec les grandes écoles, les sociétés, les entrepreneurs et le marché d’emploi, qu’ils soient à jour pour qu’ils aient plus d’informations sur les filières, critères ou spécialités demandés afin de mieux guider ces élèves, les aider à éviter les échecs scolaires et les choix par défaut.