La musique fait partie de la vie des êtres humains depuis la nuit des temps. La première flûte de l’humanité fut un os d’ours percés de quelques trous datant de l’époque néandertalienne (il y a environ 250.000 ans). C’est un langage universel qui transcende tous les codes, toutes les différences et toutes les frontières.
Bien au-delà de son rôle de divertissement, d’évasion ou d’extériorisation, il a été prouvé scientifiquement que la musique agissait sur nos perceptions et permettait d’élever nos esprits à un niveau plus haut de la conscience. La musique agit sur les individus et par conséquent sur les sociétés.

La diversité des styles musicaux à travers le monde et à travers l’histoire démontre la relation d’interdépendance qui lie la musique à son environnement global. Ils évoluent tous deux simultanément et s’impactent mutuellement. Pour Nietzsche, la musique ne doit en aucun cas être isolée de sa sphère culturelle mais doit être le moyen d’expression de celle-ci.

Toutes les sociétés évoluent et se renouvellent à travers les générations et les jeunes ont toujours été, sont et resteront la force constructive de l’avenir. Ils représentent le présent réel sur lequel nous devons nous baser pour assurer un meilleur lendemain. Pour ces jeunes, la musique reste un moyen aussi sain que puissant leur permettant de s’exprimer, de partager, de s’épanouir mais surtout de créer et d’agir sur leur environnement.
Aujourd’hui, l’oriental marocain foisonne de jeunes talents et d’artistes musiciens qui ont besoin d’être découverts, entendus et encouragés. Ils offrent, par la diversité et la richesse de leurs tendances musicales mille et une opportunités de mettre l’art au service du développement  de cette belle région.

Aujourd’hui, dans l’oriental, il n’y a plus que le Rai et la musique Gharnati et andalouse, richesses incontestables à préserver, mais il y aussi du Rock, du Blues, du Flamenco, du Rap marocain, du slam et de la fusion. Une jeunesse qui a tout ce qu’il faut pour rayonner au niveau régional, national et même international comme ont réussi à le faire plusieurs groupes  tels que Les Frères Migri, les frères  Bouchenak ou encore Mohammed Chaâbane, Djalloul Bouchikhi cofondateur des Gipsy Kings et bien d’autres.

Pour cela, il faut amorcer un vrai partage d’expérience et initier une dynamique où tous les acteurs institutionnels, associatifs, politiques apporteront leur pierre à l’édification d’une politique de développement culturel qui mettrait à la disposition des jeunes musiciens les moyens nécessaires  en termes de compétences et d’infrastructures pour la promotion, la production et la diffusion de leur art.

La conférence Débat qui aura lieu le vendredi 20 juin 2014 à 18h dans nos locaux sera l’occasion pour nous de mener un débat constructif grâce à la participation de responsables et de jeunes animés par l’envie de donner et de servir leur région.
«  La musique n’a de cesse de théâtraliser et de rendre spectaculaire la catharsis qui tâche d’écarter par tous les moyens la nuit et la pénombre. » Nietzsche

Interviendront à cette Conférence-débat:

·         M. Adnane MAHYOU (Mr Draganov)

Vainqueur de l’Édition 2014 de Génération Mawazine

·         Mme. Bayane BELAYACHI

Chanteuse et musicienne

·         M. Idriss EL FATIH HADEF

Manager du groupe “Passagers”

·         M. Lahcen CHORFI

Délégué Régional du Ministère de la Culture à Oujda

·         M. Mohammed AMARA

Président de l’Association Oujda Arts

  • La modération:

Mme Nouma BOUYAHYA – Directrice du Campus HEM Oujda

HEM Oujda - Musiciens de l'Oriental