Dans son sens le plus général, la tolérance désigne la capacité à accepter ce que l’on désapprouve, c’est-à-dire ce que l’on devrait normalement refuser. En construction ou en dessin par exemple, on dit qu’on peut tolérer une certaine marge d’erreur.

Au sens moral, la tolérance est la vertu qui porte à accepter ce que l’on n’accepterait pas spontanément, par exemple lorsque cela va à l’encontre de ses propres convictions. C’est aussi la vertu qui porte à se montrer vigilant tant envers l’intolérance qu’envers l’intolérable1.

Toute liberté ou tout droit implique nécessairement, pour s’exercer complètement, un devoir de tolérance.