Quel est le meilleur diplôme/métier au marché de l’emploi ?” Il est légitime d’être indifférent vis à vis de ce genre de questions, puisque l’absence de données précises cède la place à différentes interprétations, parfois sans aucune logique. Avant de se poser cette question, il faut que l’élève explore tous les choix dont il dispose, en fonction de ses capacités ainsi que ses préférences.

Dans un marché quelconque, la plupart des diplômes sont sollicités : techniciens, ingénieurs, cadres, journalistes, chefs cuisiniers, comptables…etc. En effet, la demande sur les profils varient d’une région à une autre, d’une ville à une autre.

Par exemple dans des métropoles (Casablanca, Rabat, Tanger…) la demande se dirige plus vers les cadres financiers, comptables, commerciaux, techniques et dans tous les domaines des services et industrie. Dans d’autres régions c’est totalement différent, par exemple à Marrakech le besoin concerne surtout les profils à vocation touristique donc un appui sur les formations de restauration et hôtellerie, tout de même le besoin en cadres d’autres disciplines n’est pas absent.

Il arrive parfois qu’un diplôme ne vaut rien dans une ville, mais il est mieux valorisé dans une autre ville ou région, c’est donc aussi question de recherche d’emploi dans les bons endroits.

Pour choisir un métier ou une formation, l’élève doit prendre en considération : ses capacités et ses notes obtenues au baccalauréat, ses passions, ses chances pour développer une carrière dans le métier concerné.

L’essentiel c’est de s’engager à fond dans ce que l’on fait, que ce soit un métier ou une formation, afin de mieux se préparer à l’accès au marché de travail.

Il ne faut pas nier que les métiers techniques et relevant d’un besoin précis sont abondants, alors que les diplômes théoriques et à vocation académique prennent plus de temps à s’intégrer au marché du travail.

Mais de façon générale, tout étudiant(e) est dans l’obligation de se rapprocher avec le marché de travail, à travers toutes les méthodes existantes y compris le travail associatif et le bénévolat. Nous avons consacré un article à cette question d’épanouissement via le para-universitaire.