concours

Pour pouvoir participer au concours de l’ISCAE, il faut avoir 22 ans au plus et disposer d’un bac+2 ; soit  via la faculté sous la forme d’un DEUG ou d’un DUT, soit via le réseau ENCG ou encore les classes préparatoires, BTS et SUT. En outre, il faut avoir deux mentions (supérieures à 12) durant les trois semestres postulés, sauf pour les étudiants des écoles préparatoires qui sont admis d’office à passer le concours. Au niveau de la présélection, des quotas sont fixés : deux tiers des candidats de l’ENCG, deux dixièmes des étudiants des écoles privées et un dixième pour chacun des postulants des écoles préparatoires et de la faculté.

L’épreuve comporte une partie écrite et une partie orale. Il est à noter que les postulants des classes préparatoires de mathématiques (CNC) ne sont concernés que par la partie orale. Les tests écrits portent sur plusieurs matières en lien étroit avec la formation de l’ISCAE, à savoir les mathématiques, l’anglais, la gestion d’entreprise, la culture générale (en français et en arabe), l’économie et le droit. Pour les étudiants ayant une formation scientifique, une deuxième épreuve de mathématiques est substituée à l’économie et au droit, et une épreuve d’histoire et de géographie à la gestion d’entreprise. De manière générale, chaque épreuve dure trois à quatre heures et le l’ensemble du concours dure trois journées.

L’épreuve orale du concours ISCAE se passe en deux entrevues, l’une en français et l’autre en anglais. Durant l’entrevue en français, un texte d’appui est proposé; le postulant est amené à discuter en s’appuyant sur ses connaissances ainsi que ses capacités d’analyse et de synthèse. L’entrevue en anglais, par contre, est basée sur une audio-tape à discuter. L’ensemble de l’épreuve orale va permettre d’évaluer les compétences communicationnelles des postulants, leur capacité à argumenter et à appuyer un propos, leur maîtrise des langues et leur culture générale comme spécifique au domaine économique.

            Le concours ISCAE peut sembler compliqué mais ce n’est guère un défi insurmontable. Une bonne préparation est nécessaire pour capitaliser sur les connaissances et compétences cumulées au courant des deux dernières années et réussir les épreuves.