Le Maroc est un pays émergent qui se développe rapidement. Un vaste chantier de développement multisectoriel, les défis d’une économie ouverte et concurrentielle, d’une économie qui se diversifie, la politique des grands travaux d’infrastructures et de mise à niveau socio-économique, ainsi que l’objectif d’attirer plus d’investissements nationaux et étrangers dans des secteurs porteurs et à forte valeur ajoutée tels que les TIC, les télécommunications, l’offshore, l’aéronautique, les nouvelles énergies etc. font que les besoins en ingénieurs augmentent. Pour satisfaire la demande croissante des entreprises, qu’il s’agisse des entreprises marocaines ou étrangères implantées dans le pays, le Maroc a besoin d’ingénieurs, de concepteurs, de développeurs et de manageurs,  capables d’innover et de piloter des projets innovants, mais aussi d’intégrer les contraintes de la mondialisation.

Ainsi, de multiples zones abritant les technologies de pointe ont été créées dernièrement. On peut citer à juste titreCasanearshore, Technopolis de Rabat, étendus sur des centaines d’hectares et accueillant sur leur sol de nombreuses entreprises étrangères, recruteurs potentiels,telles que Matra (aéronautique et automobile), GFI (services informatiques), Ubisoft (développement de jeux vidéo), Dell, Unilog (multimédia), Atos Origin (SSII), Sqli (systèmes d’information) ou encore Bull (informatique professionnelle). Sur le même modèle sont basés les projets de Technopolis de Tanger, Agadir, Oujda et Fès, autrement appelé Technoparc « Fes Shore », projet inauguré par SM Le Roi en janvier 2009 et qui sera opérationnel vers 2015.Sans compter la nouvelle usine de câblage japonaise « Yazaki »installée récemment à Meknès, qui cherche actuellement à recruter 2.800 personnes entre ouvriers, cadres, et ingénieurs.

Pourtant, le nombre actuel d’ingénieurs ou équivalents formés au Maroc reste faible par rapport auxbesoins nationaux, soit 9 pour 10 000 habitants. Il est au moins 10 fois supérieur dans les pays  industrialisés. Le programme de formation de 10.000 ingénieurs par an vers l’an 2010 a été initié alors par le gouvernement en 2006 et qui s’est vite transformé en un objectif de 15000 ingénieurs par an vers 2015, le but final étant de porter ce nombre à au moins 25 000 en 2020.

Mais les écoles publiques au recrutement très sélectif ne peuvent pas intégrer tout le monde. Aussi, tout le monde n’a pas les moyens de partir étudier à l’étranger. C’est pour cette raison que l’arrivée de bonnes initiatives privées, sérieuses et basées sur l’expérience de plusieurs années à l’étranger sont les bienvenues et encouragée par l’Etat. Ainsi, le Groupe ISEN présent en France depuis 1956 (Lille, Toulon, Brest) et qui a été classé en 2012 dans le Top 15 des écoles d’ingénieurs françaises après le bac a ouvert dernièrement ses portes au Maroc(à Fès). S’intégrant dans l’optique du Plan Emergence, l’objectif de l’ISEN-Fès est de former les ingénieurs dont le Maroc a besoin. Les former ici-même sur le territoire marocain, tout en bénéficiant de l’expérience pédagogique française.

Il s’agit donc de rendre possible aux bacheliers marocains (sans pour autant oublier les ressortissants des autres pays qui peuvent également intégrer l’Ecole) la poursuite de leurs études de haut niveau et l’obtention d’un diplôme de haute valeur dans leur pays d’origine. A savoir, le programme pédagogique de l’ISEN-Fès est exactement le même que celui de l’ISEN sur ses sites français. Mieux encore, c’est un programme adapté au contexte et aux besoins industriels marocains.Avec un corps professoral mixte (les professeurs marocains et des intervenants français qui viennent tout au long de l’année donner des modules complets sur une durée d’une semaine à 10 jours).

ISEN-Fès est un établissement dûment autorisé au Maroc par le Ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur, de la formation des cadres et de la Recherche Scientifique sous numéro 359/2011 (www.enssup.gov.ma). Les infrastructures sont adaptées, le matériel pédagogique pour la plupart importé, un local clair avec un espace de sport et cafétéria (foyer étudiant),l’appareillage des travaux pratiques, les salles informatiques connectées au réseau wifi, les ouvrages scientifiques pour constituer une bibliothèque solide où l’étudiant aura la possibilité de faire des séances de travail et de recherche etc. Sans parler d’un projet de Campus avec un Internat sur plusieurs hectares afin de pouvoir accueillir les étudiants étrangers ou issus d’autres villes du Maroc.

Une formation solide avec un Directeur français à la tête. Deuxautres grands points de différenciation par rapport à d’autres écoles d’ingénieurs privées installés sur Fès :

1. C’est la seule école qui fait partie d’un Groupe français (avec le même logo, le même nom, c’est donc la même marque et la même garantie de qualité de formation et de niveau d’exigences).

2. La volonté de développer la vraie activité de recherche scientifique. Et dans le futur, l’ambition d’inscrire l’initiative d’ISEN-Fès dans le cadre du partenariat public-privé. A ce titre, les Premières Rencontres de Recherche Scientifique sur les technologies de l’information ont eu lieu en mai-juin 2012 entre l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, l’Aix Marseille d’Université et le Groupe ISEN, avec un Workshop scientifique sur le traitement d’images.

Les études à l’ISEN durent 5 ans après le Bac scientifique ou technique : 3 années du cycle tronc commun scientifique et technologique (une modalité de classe préparatoire intégrée) + 2 années de spécialité dans les 5 filières différentes qui portent toutes sur les domaines de l’informatique, nouvelles technologies et électronique (ex : Systèmes d’information, réseaux, multimédia ; Technologies numériques et leurs applications …). Il faut savoir que, quand on intègre ISEN-Fès, on n’ingère pas uniquement une école au Maroc mais tout le Groupe ISEN qui dispose de 4 campus (Lille, Toulon, Brest, Fès) sans compter 3 autres campus des écoles de classes préparatoires (Rennes, Orléans et Metz). Ainsi, deux possibilités s’offrent à l’étudiant : de suivre toutes les 5 années d’études au Maroc pour obtenir à la fin un diplôme marocain OU après 3 ans au Maroc (à condition d’avoir de bonnes notes et avoir passé un test en français et en anglais) terminer les 2 années de spécialité de France au sein du Groupe (choix entre Lille, Brest et Toulon) pour décrocher un diplôme français visé par la CTI (Commission des Titres d’Ingénieur). A ce titre, le Président de la CTI a rendu visite à l’ISEN-Fès en juin 2012 afin d’établir le premier contact et connaître l’établissement. Une troisième possibilité encore, de faire la totalité des années au Maroc mais de passer le stage de fin d’études (6 mois) ou la dernière année d’études en France dans les entreprises avec lesquelles le Groupe ISEN a des conventions de partenariat, et revenir au Maroc diplôme marocain en poche avec une expérience à l’étranger dans son CV.

Effectivement, dans le contexte où le début des études supérieures arrive à un moment difficile pour tout jeune adulte, en plus du choc de passage entre les études secondaires et supérieures et de basculement de l’arabe vers le français, il est vraiment avantageux pour les parents de garder leurs enfants près d’eux au moins pour les 3 premières années, le temps de les stabiliser avant de les envoyer vivre une expérience à l’étranger.